Dans le détail, la SNCF prévoit 2 081 suppressions d'emplois en 2018. Selon la direction, il s'agit de départs « non remplacés », notamment des départs à la retraite. C'est SNCF Mobilités (qui gère les trains et les gares) qui paiera le plus lourd tribut, à savoir 2 046 suppressions de postes. La holding de tête se séparera de 35 personnes. Les effectifs de SNCF Réseau (en charge de l'entretien des voies et de la construction) resteront stables.
Toujours en 2018, la SNCF a l'intention de recruter 5 000 personnes supplémentaires, qui seront affectées sur le terrain, pour le contact avec la clientèle, ainsi que dans les infrastructures. La direction souligne que depuis quelques années, ces chiffres de suppressions d'emplois sont « globalement identiques ». Le groupe dit vouloir s'adapter à « l'avenir économique » et il indique par ailleurs que cette trajectoire est « partagée avec l'État », qui est le principal actionnaire du groupe de transport.
Les quatre principaux syndicats ont voté contre ces suppressions d'emplois durant le comité central où a été présenté ce plan d'économies. La CFDT dénonce des destructions de postes « au titre de la performance, de la productivité et du recours à la sous-traitance ». Du côté de l'Unsa, on s'inquiète de la baisse nette des emplois au sein de SNCF Mobilités, en soulignant qu'il faut du personnel pour informer les voyageurs et pour faire face aux perturbations.
Toujours en 2018, la SNCF a l'intention de recruter 5 000 personnes supplémentaires, qui seront affectées sur le terrain, pour le contact avec la clientèle, ainsi que dans les infrastructures. La direction souligne que depuis quelques années, ces chiffres de suppressions d'emplois sont « globalement identiques ». Le groupe dit vouloir s'adapter à « l'avenir économique » et il indique par ailleurs que cette trajectoire est « partagée avec l'État », qui est le principal actionnaire du groupe de transport.
Les quatre principaux syndicats ont voté contre ces suppressions d'emplois durant le comité central où a été présenté ce plan d'économies. La CFDT dénonce des destructions de postes « au titre de la performance, de la productivité et du recours à la sous-traitance ». Du côté de l'Unsa, on s'inquiète de la baisse nette des emplois au sein de SNCF Mobilités, en soulignant qu'il faut du personnel pour informer les voyageurs et pour faire face aux perturbations.